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La Phalange nord-africaine en Dordogne :

Histoire d’une alliance entre la pègre et la « Gestapo » (15 mars - 19 août 1944)

Le 15 mars 1944, une étrange unité militaire composée de Nord-africains placés sous le commandement de truands issus de la pègre parisienne fait son entrée à Périgueux sous le regard stupéfait de la population. Leur chef est Alexandre Villaplane, l’ancien capitaine de l’équipe de France de football lors de la coupe du monde de 1930. Ces hommes constituent la tristement célèbre Phalange nord-africaine mise immédiatement à la disposition du chef de la Gestapo en Dordogne, le brutal Michaël Hambrecht. Le but de la présence de cette police auxiliaire « allemande » en Dordogne ?

Lutter contre la Résistance dont l’essor et les actions toujours plus spectaculaires menacent désormais directement le fonctionnement de la machine de guerre du Troisième Reich et la sécurité des troupes allemandes dans le département. Dans les faits la Phalange nord-africaine, dès son arrivée et durant les cinq mois de sa présence, s’illustrera surtout par ses innombrables exactions et massacres parmi lesquels ceux de Brantôme, Sainte-Marie-de-Chignac, Saint-Martin-de-Fressengeas, Mussidan, Saint-Germain-du-Salembre et des Piles à Cornille. 

Bien plus qu’une unité de répression chargée de lutter contre la Résistance, la Phalange africaine constitua l’instrument de terreur de la Gestapo sur les habitants du département. L’auteur relate dans cet ouvrage l’histoire d’une époque tragique où la fine fleur de la pègre parisienne s’associa au nazisme ; un temps où le crime organisé s’allia à la terreur institutionnalisée et sema l’effroi dans le département en commettant impunément pillages, extorsions de fonds, tortures et meurtres.

 

Paru en 2013, 189 pages, 49 photographies et documents.

19,90 euros + 6 euros de frais de port (25,90)

 

Table des matières

 

1- Les troupes d’occupation en Dordogne de novembre 1942 à mars 1944

2- La montée en puissance de la Résistance

3- A l’origine de la Phalange nord-africaine : la « Gestapo française de la rue Lauriston » ou la toute-puissance du milieu parisien sous l’Occupation

4- La création de la Phalange nord-africaine

5- Les exactions de la Phalange nord-africaine en Dordogne : meurtres, pillages et ruines (14 mars - 6 juin 1944)

6- Du cynisme d’Alexandre Villaplane à la brutalité de Raymond Monange (6 juin - 13 août 1944)

7- « Ni fascistes, ni communistes : "pognonistes !" » : l’argent pour toute idéologie

8- La Phalange nord-africaine du Débarquement allié au départ de Périgueux : le paroxysme de la terreur (6 juin 1944 - 19 août 1944)

9- La Phalange nord-africaine : un instrument de terreur et d’humiliation de la Gestapo sur la population et les institutions

10- « Gestapo française », Phalange africaine et Résistance : l’opportunisme d’Eugène Slovenski

11- La fin de la Phalange nord-africaine

12- Le temps des comptes

 

 

Mots clés : "Phalange nord-africaine", "Légion nord-africaine", "Brigade nord-africaine", Erich Bartels, Karl Bömelburg, Karl Boemelburg, Pierre Bonny, Henri Borzeix, Hermann Brandl, Walter Brehmer, "General Brehmer", Charles Cazauba, Henri Chamberlin, Henri Lafont, Paul Clavié, François Collin, Edmond Coste, Robert Crouzille, "Jean Delchiappo", Edmond Delehaye, "Mohamed El Maadi", Georges Dumas, Mathieu Fioravanti, Mathieu Fioraventi, Werner Gersbach, Robert Gourari, "Raoul Grassin", "Michaël Hambrecht", Pierre Huet, Oleg Irwinsky, Franz Kahabka, Karl Keller, Joseph Kitz, Joachim Kleist, Helmut Knochen, Boudjema Kollal, Boudjemah Kollal, Paul Lapuyade, Paul Maillebuau, Robert Mathé, August Meier, Joseph Meyer, Jean Mignon, Raymond Monange, Karl Oberg, Louis Pagnon, Georges Peypelut, Hyacinthe Peypelut, Armand Pinassaud, Jacques Poirier, Jean Popineau, Paul Pradier, Wilhelm Radecke, Jacob Rauen, Willy Sahm, Eugène Slovenski Eugène Slovensky, Paul Sternkopf, Jean Thilmont, Alexandre Villaplane, Alexandre Villaplana, Jean Vinas, Jacques Vigouroux, Robert Wehres, Franz Wullinger

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